Un film allemand de 1920, dit "expressionniste"
Dans le cabinet du docteur Caligari,
Il y a des murs biscornus,
Des meubles aux angles aigus,
Des êtres à l’esprit obtus
Et différents motifs tordus.
Il y a une petite ville aux rues
Aussi difformes que saugrenues,
Théâtre d’une série de meurtres
Perpétrés à coup de couteau.
Il y a une fête foraine présentant
L’attraction Cesare, somnambule,
Endormi depuis sa naissance,
Nous affirme Caligari.
Il y a, au milieu des spectateurs,
Deux amis, Francis et Alan ;
À ce dernier, Cesare promet
Une mort atroce à l’aube.
Il y a Jane, jeune femme
Rencontrée par Francis et Alan
Dont ils tombent amoureux
Avant le meurtre d’Alan.
Il y a d’autres crimes,
Une enquête de police
Exploitée par Caligari
Et un cambrioleur innocenté.
Il y a une tentative d’enlèvement
De Jane par le somnambule Cesare ;
Francis, de son côté, tente de
Comprendre l’attitude de Caligari.
Il y a un mannequin de chiffon
Dont la ressemblance avec Cesare
Est saisissante pour Francis ;
Sa découverte met en fuite Caligari.
Il y a un asile d’aliénés
Où trouve refuge Caligari ;
Et Francis découvre
Qu’il est le directeur de ce lieu.
Il y a un livre sur un mystique
Du XVIIIe nommé Caligari
Accompagné d’un somnambule
Appelé Cesare, meurtrier en série.
Il y a Francis qui fait le rapprochement
Et voit la machination de Caligari,
Hypnotiseur d’un homme nommé Cesare ;
Puis le corps inanimé du somnambule.
Il y a alors Caligari, enfermé dans une cellule.
Mais dans la cour du cabinet du docteur,
Francis retrouve Jane et Cesare et ce docteur
Qui ressemble étrangement à Caligari.
Dans l’asile du docteur, il y a Francis
Atteint de délire mené à la camisole puis
En cellule.