L’ange exterminateur

Film mexicain de Luis Buñuel (1962)

En résumé
2 min ⋅ 23/07/2024

Les invités répètent à deux

Reprises leur entrée à la Villa,

Rue de la Providence, Mexico.

Les domestiques quittent ce lieu,

Sans explication, par petits groupes.

Le dîner débute par deux toasts et

Un plat principal éparpillé par terre.

Un ours et des brebis circulent

Non loin des cuisines où le chef

Et ses commis quittent les lieux.

Seul reste le maître d’hôtel, Julio.

Les invités passent au salon et

Apprécient le talent de la pianiste Blanca

Et son interprétation d’une sonate.

À une heure tardive, les invités

S’installent sur les canapés

Ou à terre pour y passer la nuit.

Au matin, un invité, écrivain, agonise ;

Un autre, médecin, prédit sa mort.

Alors, nombre de ces femmes et

De ces hommes tentent de sortir

De ce salon sans y parvenir.

Quand les nuits se succèdent, l’eau

Et la nourriture viennent à manquer ;

L’écrivain meurt et son corps entre-

Posé dans un placard émet une odeur

De décomposition désagréable ;

Les esprits s’échauffent pour un rien.

Des hommes détruisent le parement

D’un mur afin de percer une canalisation

Et de recueillir de l’eau.

Les brebis qui passaient par là offrent,

Sur un feu improvisé, un met acceptable.

À l’extérieur de la villa, l’inquiétude

Grandit face à cette situation.

Car le tragique s’insinue dans ce salon :

Retranché dans un placard,

Un jeune couple se donne la mort.

Puis, sans l’avoir prémédité,

Chacun se trouve précisément à

La place occupait au moment où

Blanca attaquait les premières notes

De la sonate qu’elle interprète une seconde

Fois, et tous de souhaiter maintenant

Quitter cette pièce et d’y parvenir, enfin.

Puis un Te Deum est donné en cathédrale

En présence des heureux rescapés.

La sortie de l’édifice religieux est

Malheureusement refusée aux fidèles

Ainsi qu’aux officiants.

Mais, alors que l’armée intervient

Dans les rues, un troupeau de brebis

Se dirige vers l’entrée de la cathédrale.

Ce qui ne s’explique demeure.

En résumé

Par christophe trebuil