Cinquante-deux résumés.

Cinquante-deux semaines.

Un an.

Le projet s’achève maintenant.

Pourquoi aujourd’hui ?

Pourquoi pas demain ?

Il faut une fin.

Le choix de fin est arbitraire.

Le choix des films est subjectif.

La liste est un choix réfléchi.

Des milliers de listes de films sont possibles.

Chacun se reconnaitra ou non dans ces choix.

Lister c’est faire se succéder des œuvres ;

des rapprochements pour dire le cinéma.

Cette liste, c’est « mon » histoire avec le cinéma.

Ces films représentent mon environnent imaginaire

dans un monde réel immonde.

Et ici pas de hiérarchie.

Une liste de films, non un classement.

Pas de Grand, pas de Petit,

pas de Maître, pas de Sous-fifre.

Les films sont traités d’égal à égal,

en résumé.

En résumé, le film parle,

il se révèle à part.

En résumé, le spectateur dit

un plaisir à part.

Le résumé ne se réduit jamais

à un fruit objectif.

Chaque texte est un voyage

à l’intérieur d’un film.

Et l’explorateur cinéphile

dévoile un constant désir

de phrases, de mots.

Le vocabulaire suggère des images.

La composition libère des scènes.

Le texte chuchote des éclats,

une lumière.

Sur exposition de couleurs chimiques

Sur impression de sons optiques

Sur la table

Remontons l’ouvrage

Suivons l’étoile

Pour ne pas clore

La boulimie de toiles

Cherchons encore

Le cours de notre liberté

Profusion des mots posés

Sur…