Aniki Bóbó

Film portugais de Manoel de Oliveira (1942)

En résumé
2 min ⋅ 02/07/2024

La vie d’un groupe d’enfants de Porto

est rythmée par la comptine Aniki Bóbó.

Comparable à Am stram gram,

celle-ci est énoncée au début du film

par Carlitos, avant son départ à l’école.

Sur le chemin, il retrouve

Eduardo, meneur de la bande.

À la pause méridienne,

les enfants reprennent en chœur

le refrain d’un chanteur de rue.

Mais apparaît Teresinha,

petite fille sensible

aux attentions de Carlitos

et à la force d’Eduardo.

Une baignade dans le Douro

finit en bagarre entre Carlitos

et Eduardo, sous les yeux d’un policier.

L’œil éborgné de Carlitos est soigné

par Teresinha devant une poupée,

en vitrine d’un commerçant.

La rivalité entre les deux garçons

s’exacerbe l’après-midi à l’école,

puis lors d’une nouvelle baignade.

Écarté du groupe, Carlitos

parvient à voler la poupée.

À la découverte du vol, le commerçant

soupçonne un autre garçon.

Dans la nuit, Carlitos sort de chez lui par

les toits et va offrir la poupée à Teresinha.

Le lendemain, la bande ne va pas à l’école.

Eduardo confectionne un cerf-volant en bois ;

il lui manque du tissus qu’il va

acheter chez le commerçant.

Celui-ci reconnaît le meneur de la bande

de son supposer voleur ; il le suit jusqu’au

terrain vague en surplomb des voies ferrées

où Eduardo achève son cerf-volant.

Le sifflement d’un train excite la curiosité

des enfants qui accourent le voir passer.

Leur trépignement est tel

qu’Eduardo tombe à la renverse.

Il est hospitalisé alors que la bande accuse

Carlitos de l’avoir fait tomber.

Celui-ci, dépité, monte clandestinement

sur un navire afin de quitter cette ville ;

un marin le trouve et le débarque

avant le départ du bateau.

Le commerçant affirme avoir tout vu et

dédouane Carlitos qui lui rend la poupée.

Le commerçant offre finalement

la poupée à Teresinha qu’elle va

partager avec Carlitos.

En résumé

Par christophe trebuil