Un film anglais d'Alfred Hitchcock (1935)
Miss Froy, on me nomme,
Mais je suis une espionne.
Ne vous fiez pas à mon nom.
Je passe pour gouvernante,
Coincée dans un hôtel sans nom
D’un coin paumé des Balkans,
Comme nombre de voyageurs.
Une avalanche bloque un train.
Nous devons tous passé la nuit
Dans cet hôtel sans suite.
Au matin, je fais la connaissance
D’Iris Henderson, jeune femme
Assommée par un pot à fleurs
Poussé par un des leurs ;
Je pense qu’il m’était destiné.
Je viens en aide à Iris afin
De nous installer dans le train.
Iris est mon prénom ;
Henderson mon nom ;
Je me suis réveillé
Dans ce compartiment ;
Au milieu d’étrangers ;
Miss Froy avait disparu ;
Et tous les voyageurs
Rencontrés avec elle
Soutenaient maintenant
Ne pas la connaître ;
Seul Gibert Redman,
La veille méprisant,
Accepte de me croire
Et de m’aider à la trouver.
Oui, je suis l’arrogant Gilbert Redman.
Oui, je me suis ouvertement moqué d’elle
Hier au cours de la soirée à l’hôtel.
Mais dans le train, elle désire mon aide
Afin de retrouver une vieille anglaise.
Les autres passagers nous sont d’aucune
Aide jusqu’au moment où une fausse
Religieuse trahit ses complices et révèle
Où se trouve Miss Froy : sur un brancard.
Les ravisseurs engagent alors une fusillade
À laquelle nous répliquons du train avant que
Miss Froy ne me révèle sa mission et partage
Son secret : une mélodie sifflée afin de la
Mémoriser et de la restituer au Foreign Office.
Elle quitte le wagon pour échapper à nos ennemis
Avant que nous prenions le contrôle du train
Pour le conduire vers un pays plus sain.
Nous poursuivons notre voyage jusqu’à Londres
Où Iris décide de me suivre au Foreign Office.
La mélodie s’échappe par mégarde de ma tête,
Mais résonne dans ses mur, émanant de
La gorge de Miss Froy, sauve.