Un récit composé par le cinéaste burkinabé Idrissa Ouédraogo, pas si éloigné du classique de Jean-Luc Godard
Le braquage d’une station-service à Ouagadougou.
Un braqueur tué.
L’autre, Samba, s’enfuit avec l’argent.
Au matin,
Retour de l’enfant prodigue au village.
Il salue ses parents
Et retrouve son ami Salif contre qui il joue et gagne
Charrette et âne.
Enfin, Samba rencontre Saratou, jeune femme,
Avec son fils Ali.
Samba et Saratou se plaisent.
Mais l’argent de Samba, dépensé pour le village
Et pour son couple
– La construction d’une maison et d’un bar –
Cet argent interroge
Les villageois, perplexes sur son origine.
Samba les rassure
Avec un mensonge : il a travaillé dur en ville.
Cela ne suffit
À effacer tous les doutes et toutes les rancunes.
Ismaël, ami de Saratou,
Éconduit par Samba, s’en souviendra plus tard.
Pour l’heure,
Samba et Saratou font un mariage heureux puis
Inaugurent le bar.
Mais Samba doute sans cesse de ce bonheur,
Et quand
Il doit mener Saratou pour accoucher en ville,
Il se débine.
Saratou finit par donner naissance à leur fils
Dans un camion,
Au moment où le père de Samba trouve l’arme
Du braquage.
De retour au village, Samba lui avoue le vol,
Penaud.
De son côté, Saratou se repose dans un village
Voisin.
Quand Samba se présente, il est chassé.
Il passe
La nuit près d’une rivière où Ali le rejoint,
Complices.
Au matin, Samba revient et Saratou lui présente
Leur bébé.
Samba jure de toujours veiller sur eux.
En ville, Ismaël
Fait le rapprochement entre le vol et l’argent de Samba.
Il le dénonce.
La police se présente au village. Prévenu par Salif,
Samba s’enfuit.
En poursuite, la police blesse Salif et finit par
Arrêter Samba.
Accompagnée d’Ali, Saratou voit partir celui qu’elle aime,
Menottes aux poignets.
Elle lui affirme alors qu’elle l’attendra.