Film danois de Carl Theodor Dreyer (1925)
Ida, épouse et mère de trois enfants
Le matin, je me lève avant lui
et prépare son petit-déjeuner,
avec l’aide de Karen, l’aînée.
À son réveille, il ne cesse
de se plaindre que tout
n’est pas à sa disposition.
Je m’échine pourtant à bien faire.
Mads, son ancienne nounou
arrive alors qu’il part travailler.
Viktor, « Le maître du logis »
Après une matinée d’un travail
aussi ingrat que nécessaire,
je m’apprête à rentrer quand
je trouve Fred, le cadet, à faire
n’importe quoi dans le froid.
Je l’admoneste et le traîne
dans le salon, au coin où
il reste tout le déjeuner
durant lequel je suis si odieux
qu’Ida en vient à pleurer.
Face à mon comportement,
Mads finit par me gifler.
Je lui rends sa claque.
Mads, ancienne nounou de Viktor
Avec l’aide d’Alvida, mère d’Ida,
je convaincs celle-ci qu’elle doit
nécessairement se reposer
et quitter un temps cette maison.
Elles partent peu de temps avant
le retour de Viktor du travail.
À la recherche de sa femme, Viktor
est menacé par Karen que si
Ida meurt il sera seul responsable.
Viktor part chez Alvida où
un médecin s’interpose
et lui explique la situation.
Viktor est de retour alors que
je m’installe pour la nuit.
Karen, un mois plus tard
Plus le temps passe,
plus l’absence de maman pèse
sur le comportement de papa.
Elle lui manque et il tente
d’avoir de ses nouvelles.
Cela m’amuse et m’attriste,
mais je ne lui dits rien.
Maman va mieux, je le sais,
et son retour à la maison
est mis en scène par Mads
qui oblige papa à se mettre au coin
avant l’entrée de maman dans le salon.
Devant elle, il s’agenouille
et lui demande pardon.