Une sorcière envoûte un éditeur
Je me nomme Gillian Holroyd
Je suis sorcière à New York
Ma tante Queenie et mon frère Nicky aussi
Je ne peux ni pleurer ni rougir
Je pratique avec mon chat Pyewacket
Mais lasse de mon pouvoir
Je pose mon regard sur un voisin
Shep Henderson éditeur
Nous conversons sur un livre
De Redlitch sur la magie au Mexique
Je le revoie plus tard au Zodiaque
Club où nous (sorciers) nous réunissons
Il est accompagné de sa fiancée Merle
Vieille connaissance de mes années d’internat
Une moucharde de première
J’use de mon pouvoir pour la chasser
Mais Shep suit son départ précipité
J’évoque alors mon attirance pour lui
Devant Queenie et Nicky
Je ne renie pas encore mon pouvoir
Qui me permet de capter son attention
De téléporter Redlitche auprès de lui
De l’envoûter pour le faire rompre avec Merle
Cela marche au-delà de mes espérances
Redlitch lui parle du Manhattan occulte
J’accepte sa demande en mariage
Je décide de renoncer à mon pouvoir
Et lui révèle comment j’en ai usé
Afin de me faire aimer de lui
Son incrédulité fait place à la colère
Et ce que je redoute arrive
Il se fait désenvoûter par
Une vulgaire collègue
Puis il vient me faire ses adieux
Avant son déménagement
J’ai perdu mon pouvoir
J’ai perdu Pyewacket
(parti rejoindre Queenie)
J’ai perdu mon amour
Et je pleure
La suite
Je l’ai apprise de la bouche de Shep
Pyewacket lui a rendu visite à son bureau
Et il vient me le rendre irrité
Je lui affirme qu’il n’est plus à moi
(de fait le chat détale à ma vue)
L’agressivité de Shep se change en compassion
Et devant la rougeur de mes joues
Et les larmes dans mes yeux
Il m’enlace et m’embrasse
Sous le regard de Queenie et Nicky
Qui s’éclipsent
Comme les lumières de la ville